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 m é d i é v a l • La chevalerie

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Isathyss Vae Drewyr
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Isathyss Vae Drewyr


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MessageSujet: m é d i é v a l • La chevalerie   m é d i é v a l • La chevalerie EmptyVen 3 Juil - 19:34

Pour les personnes qui souhaiteraient incarner un chevalier, merci de lire attentivement ceci, vu que la chevalerie avait une place importante au Moyen-Age, et du coup sur Nydoren aussi x)

LA CHEVALERIE
    Introduction
    La chevalerie est une institution militaire du Moyen-Age associant la foi à un idéal de loyauté et de courtoisie.

    La chevalerie a peu à peu développé ses valeurs et ses coutumes propres, sous l'influence notamment de l'Eglise et de la « courtoisie » des troubadours, eux-mêmes fréquemment issus de la noblesse. D'une fonction militaire au service de l'aristocratie terrienne, la chevalerie est devenue une fraternité, puis un groupe social, et enfin une institution. Certaines traditions sont importantes, notamment la cérémonie de l'adoubement.
    Les vertus traditionnelles de la chevalerie, vues par le prisme de la littérature, sont de nobles sentiments tels la pitié, l'humilité, la bravoure, la courtoisie, la foi et l'honneur.

    Le terme « chevalerie » désigne également l'ensemble des chevaliers d'un royaume ou d'une région.

    Les chevaliers sont des personnages souvent présents dans les romans fantasy puisant leurs sources dans les grands cycles légendaires.

    Le chevalier
    Le chevalier est un guerrier appartenant à la maison du seigneur : ce dernier devant s'entourer d'un groupe de soldats professionnels qui l'aident à maintenir l'ordre et à exploiter les habitants de la seigneurie et les passants. Ils participent à cette exploitation du peuple et partagent avec le seigneur les profits de la seigneurie.

    Qui pouvait devenir chevalier?
    Même si les romans courtois désignent la chevalerie comme un « Ordre » (ordo), la chevalerie est liée à la classe sociale. Elle entretient des rapports assez complexes avec la « noblesse » (l'aristocratie). La noblesse au Moyen-Âge n'est en effet pas un statut ou un privilège mais une « qualité d'intensité variable ».
    Si tous les chevaliers ne sont pas nobles, loin de là, tous les nobles se disent bientôt chevaliers. Se sentant investis de l'idéal chevaleresque, partageant les valeurs de prouesse et de loyauté, l'aristocratie s'est peu à peu identifiée à la chevalerie.

    Tous les chevaliers n'étaient pas « guerriers à plein temps » il existait des chevaliers-paysans vivant en bande dans de grosses maisons fortes. Le chevalier reste en contrebas, il mange parfois à la table du seigneur, partage sa vie aventureuse avec ses fils, mais il est bien souvent d'origine sociale moindre. La chevalerie a été pour certains hommes du moyen-âge un ascenseur social, mais nombre de chevaliers sont issus d'anciennes familles nobles : ils en sont les cadets célibataires et sans héritage, voire les bâtards.

    Quelles que soient les origines du chevalier, la vie chevaleresque a un prix économique de plus en plus important.

    L'équipement de base du chevalier (cheval, heaume, haubert, épée) représente le revenu annuel d'une seigneurie moyenne de 150 hectares. Trois siècles plus tard, l'équipement nécessaire engloutit le produit du travail de 500 hectares.

    Devenir chevalier
    L'adolescent, le bachelier, fils de chevalier, accède lui-même à ce titre et à cet état après un apprentissage et une cérémonie appelée adoubement.

    Avant l’adoubement : vers l’âge de sept ans, il est placé chez un seigneur qui sera son parrain. Il y gravit tous les degrés de l'éducation qui vise à en faire un guerrier :
    1. galopin: il nettoie l’écurie
    2. page: il s’occupe des chevaux, est au service de la dame du château, suit un entrainement équestre, apprend à chasser
    3. et enfin écuyer, damoiseau: il aide les chevaliers au tournoi et à la guerre,et il a l'immense privilège de lui porter son écu

    L'adoubement: Vers 17-21 ans, il passe l'adoubement , cérémonie officielle à laquelle de nombreux nobles assistaient et qui consistait à nommer un homme comme chevalier du roi. L'adoubement était une cérémonie qui marque le passage de l'état d'écuyer à celui de chevalier. Cette cérémonie a lieu en général en mai ou en juin.
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L'accolade

    La nuit précédent son adoubement, le chevalier passe une nuit de prière dans une chapelle en compagnie de son parrain, revêtu d'une tunique blanche, avec une croix rouge, le blanc symbolisant la clarté et le rouge symbolisant le sang que le chevalier est prêt à verser. Puis le seigneur organise une fête dans son château, à laquelle les vassaux du roi sont conviés. Au fond du château, sur une estrade, le chevalier était prêt à se faire adouber chevalier. Agenouillé, le futur chevalier prête à haute voix le serment des chevaliers, ses armes de chevalier lui sont ensuite remises par son seigneur et parrain, bénites par l'Église qui encadre la cérémonie. Une fois revêtu de son équipement, il s'agenouille à nouveau pour recevoir l'accolade.

    Après la cérémonie: on organise des tournois auxquels se joignent les chevaliers adoubés et les vassaux du seigneur et des banquets pour célébrer l'occasion.

    Les devoirs du chevalier

    • Envers sa dame: La courtoisie est d'abord l'ensemble des qualités du noble, le comportement élégant d'un chevalier, puis la courtoisie se charge d’une dimension amoureuse. L'amour courtois est chanté par les troubadours et les trouvères.
    • Au service de la religion: le chevalier doit mettre son épée au service de la religion.
    • Des qualités: les qualités de chevalier idéal sont la sagesse, la prouesse, la générosité et la fidélité.

    Vie du chevalier


    • Un soldat au service d’un seigneur: le chevalier est un professionnel de la guerre ; il est propriétaire d'armes offensives et défensives qu'il lui faut souvent remplacer après un combat. Il doit donc gagner de l'argent.
    • Les tournois : une manière de gagner de l'argent et de s'amuser: les guerres au Moyen Âge ne sont pas si fréquentes. De plus, on ne se bat pas l'hiver, ni pendant les périodes saintes. Le tournoi est donc une occasion de remporter une rançon, de confisquer chevaux et armes des chevaliers vaincus. Il est aussi une façon de ne pas perdre la main pendant les périodes sans combat et de se distinguer auprès d'une dame. Les chevaliers aiment les tournois car ils s'y amusent et se sentent dignes d'y mourir l'épée à la main.
    • Le chevalier vit souvent au château et doit être fidèle à son seigneur.

    L'équipement

    L’équipement étant aussi lourd que coûteux, les chevaliers ne pouvaient enfiler leur armure tout seuls, et le prix de l’équipement était à lui seul un obstacle de taille à l’époque où tout le monde pouvait devenir chevalier.
    Au bout d'un moment, chaque pièce de l'équipement commence à avoir une signification symbolique:

    • Le heaume (casque): l'espérance, l'intelligence, la pudeur.
    • La cuirasse (plastron): la prudence, la piété, la protection contre le vice et l'erreur.
    • Les gantelets : la justice, la science, le discernement, l'honneur.
    • L'épée forgée durant plusieurs semaines par un forgeron du château : la force, la puissance et le sacrifice, la destructrice du Mal, de l’injustice et de l’ignorance, le lien du Ciel et de la Terre et de beaucoup d’autres encore.
    • L'écu (bouclier) : la foi, le conseil, la protection contre l'orgueil.
    • La lance: la charité, la sagesse, la droite vérité.
    Les pièces qui forment l'armure complète – une quinzaine pour les principales, une centaine au total – sont agencées avec habileté. Le poids de l'armure atteint 20 à 25 kg, ce qui correspond au poids moyen de l'équipement porté par les soldats de toutes les époques.

    La qualité de la monture (cheval) jouait aussi un rôle important car, sans monture, un chevalier équipé se déplaçait plus lentement et perdait une grande partie de la force d'impact de la charge.
    Cependant il n'est pas rare que par choix stratégiques au cours d'une bataille les chevaliers chargeaient à pied.

    Les tournois
    Seuls les chevaliers pouvaient participer aux joutes et aux tournois. Ces compétitions étaient le spectacle le plus apprécié du public durant tout le Moyen Âge.

    Le tournoi était solennellement ouvert par un héraut (officier chargés de faire des proclamations solennelles), qui annonçait sur les places publiques l'intention du roi ou d'un grand seigneur de rassembler pour cette fête les chevaliers les plus réputés du pays.

    Autour d'une vaste esplanade, appelée lice, les participants avaient élevés leurs riches tentes ou pavillons. Au sommet de la lance plantée à l'entrée était suspendu le bouclier avec les armoiries du seigneur. Le tournoi durait habituellement plusieurs jours. Les épreuves étaient variées et dotées d'un riche prix. Les adversaires s'affrontaient avec des armes dites « courtoises », c'est-à-dire rendues inoffensives ou presque (les accidents étaient fréquents) : les lances étaient épointées et les épées privées de leur tranchant. Alors que la joute voyait s'affronter deux cavaliers séparés par une barrière ou une corde, la « mêlée » consistait en une véritable bataille rangée entre deux groupes de cavaliers égaux en nombre.

    La mêlée se déroulait en champ libre, et bien qu'il existât quelques règles comme celle de ne pas frapper d'estoc, elle était très violente ! Il n'était pas rare de sortir des morts du terrain d'affrontement. Par après, se formèrent des compagnies de chevaliers dont l'unique but était de favoriser des tournois. Pour les jeunes fils cadets d'aristocrates, le tournoi devenait une véritable profession. Les combats devinrent de plus en plus spectaculaires. Il y avait parfois d'autres compétitions comme la lutte libre, le tir à l'arc, à l'arbalète ou à la fronde.


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