Incarner un Souverain

Incarner un Souverain
Le moment est venu de trouver des souverains pour les trois Royaumes de Nydoren. Si un roi est crée avant une reine, la future reine devra mêler l'histoire du roi à la sienne. Et réciproquement si la reine arrive en première, afin de respecter le principe de l'histoire ^^.
{Questions --> FAQ :p}

Incarner un roi ou une reine requiert un bon niveau de Rp, une facilité à écrire plus de 10 lignes et une originalité qui saura charmer les citoyens du royaume.

Avant de présenter un tel personnage, nous vous demanderons donc d'écrire, à la suite, un Rp en vous mettant dans la peau du souverain-même. A vous de trouver l'imagination pour un tel début de Rp. Le nombre de ligne? Nous ne donnons aucune restriction. Sachez seulement que plus il y en aura, plus vous aurez de chances d'être accepté.

Si nous refusons, pensant que vous niveau n'est pas adapté, vous ne pourrez réessayer. Au contraire, si nous acceptons, vous pourrez alors présenter votre souverain comme n'importe quel autre personnage, tout en prenant garde de bien étoffer l'histoire, le caractère, etc. Nous serons pointilleuses sur le fait que le contenu de la fiche doit être presque parfait ; comptez quelques jours avant de pouvoir jouer votre personnage, en tout cas.

Merci de mentionner votre PUF ainsi que le nom que vous donneriez à votre souverain. N'oubliez pas non plus de dire quel royaume vous souhaitez gouverner.
Une illustration n'est pas obligatoire, si vous avez peur de vous la faire prendre ^^.

Sur ce, bonne chance à tous et amusez-vous bien x).
king

P.S : La liste des souverains ici. Inutile de postuler pour un roi/une reine déjà existant/e.

Pseudo : Milie
Nom du personnage : Naïlhann d'Elewiren
royaume : Elewiren

test RP : Le soleil se levait. Comme chaque matin. Pourtant, je ne me lassais jamais du spectacle. Le ciel s'embrasait, offrant à mon regard émerveillé un mélange des plus belles couleurs que pouvait créer la nature. Il me semblait, chaque fois, regarder la toile d'un artiste qui aurait voulu décrire le chaos de la vie. Les couleurs vives qui décoraient l'horizon n'auraient pas pu mieux représenter la chaleur d'une vie, la vivacité des êtres faisant partit du présent. Mais en même temps, il ne semblait n'y avoir aucune règle, aucune loi quand à la disposition de ces couleurs. L'impression de douceur qui s'évadait de certains endroits côtoyait un sentiment de violence et de désordre. Je laissai mon regard caresser cet univers lointain. Ce ciel empreint de la représentation la plus puissante de ce que j'appelais la magie naturelle, surplombait les Terres enneigées d'Elewiren. La neige scintillait au contact des gouttes de lumières qui semblaient se déverser sur le royaume entier. Le contraste de ces deux forces, l'une glaciale, l'autre flamboyante, faisait naître en moi un sentiment de sérénité que je ne ressentais que pendant ces moments là. Après la nuit agitée que je venais de passer, cet instant privilégié avec moi même. Non loin du château se dressaient fièrement les battisses de la capitale d'Elewiren, ma ville. Les rues étaient encore inanimées, mais, dans quelques heures, le brouhaha quotidien retentirait, la ville s'éveillerait.
Plus loin, la masse imposante de Doirstiel Sris s'étendait à perte de vue. Cette foret ... J'y avait vécu. Aujourd'hui, j'étais reine. Je m'y était plutôt bien habitué, certes, mais j'avais tout de même vécu durant 15 ans dans un petit village elfique niché au coeur des arbres. Bien sur les elfes étaient loin d'être les seules créatures qui y vivaient. Je ne pensaient pas en connaître la moitié. Mais, contrairement aux villageois, je ne craignais pas la foret. Je la vénérais. Elle faisait partie de moi, autant que mon titre de reine. Elle était mon identité, mon souffle et mon âme.
Et derrière, bien trop éloigné pour que je puisse le voir, le fleuve Velireï. Un sourire éclaira mon visage. Encore une fois, la nature avait été généreuse. Combien de soldat d'Abiradith avaient été stoppé dans leur course pour la gloire par le courant imprévisible du fleuve ou par les peuples de la foret.

** Encore en train de rêvasser ? Tu devrais te préparer. Tu as une réunion importante aujourd'hui, tu n'as pas oublié ? **

Je me retournai violemment. Maïka profitait toujours de mes moments de rêveries pour s'incruster dans ma tête. La louve était allongée dans un coin de la pièce. C'était mon seul souvenir de ma terre d'origine. Mon seul souvenir de ce que j'étais avant. Elle était plus qu'un simple animal de compagnie. Elle était ma meilleure amie. Elle m'avait soutenue, depuis le début.
J'avais découvert très tôt que je pouvais communiquer avec elle. Il s'agissait de transmissions de pensées. Pourquoi étais je capable de faire ça ? C'était un mystère. Mais, habituellement, elle était incapable d'entrer ainsi dans ma tête, il lui fallait mon autorisation.
Pourtant, je ne pouvais que l'approuver. Je n'étais plus autorisée à me détendre des heures durant. Aujourd'hui, j'étais une femme. Et plus encore, j'étais une reine.

( Sans l'histoire, certains éléments seront peut être difficile à comprendre ... J'éspère avoir été assez claire tout de même )

=> Avant que vous ne m'acceptiez, je préfère vous prévenir. Je suis pas mal prise par mes études en ce moment. Il se peut que j'ai de longue période d'absence. J'espère que ça ne pose pas trop de problème. En tout cas, je m'excuse d'avance.

Excellent Rp. Et tes périodes d'absences ne poseront, je pense, pas trop de problèmes. Ça laissera le peuple vaquer à ses occupations sans avoir à compter sur la reine pour progresser : )

Je te laisse donc faire ta présentation. Bienvenue, au fait ! ^^

merci beaucoup, je suis très contente. Je fais ma présentation au plus vite.

Pseudo : Kane (mais ça ne me dérange pas si on m'appelle Jillian hors rp)
Nom du personnage : Jillian d'Abiradith
Royaume : Abiradith

test RP :

Cette partie du récit se passe dans la petite enfance de la future Reine, alors qu'elle n'était encore qu'une très jeune princesse.

- Jillian Elizabeth Sixtine, venez-ici immédiatement !
La voix de sa mère résonnait dans les couloirs du château, ponctuée par le bruit régulier de sa marche. La Reine était éxaspérée.
- Quand je pense que je n'ai pour héritière que cette jeune insolente ! Comme je regrette votre frère !
Jillian se cacha derrière une colonne de pierre et retînt son souffle. Adelphe, son frère aîné était décédé l'année précédente et l'éducation déstinée au futur souverain était aussitôt retombée sur les frêles épaules de sa soeur. La Reine, pour son plus grand malheur, ne pouvait plus avoir d'enfant et laisserait donc le trône et celui de son époux à leur unique fille. Jillian n'allait pas lui faciliter la tâche. Au bout de quelques minutes, la mère parvînt à se saisir du poignet de l'enfant qui se débattait pourtant bec et ongles. La violence du caractère de la demoiselle était légendaire, elle mordait quiconque osait l'approcher de trop près, griffait tel un animal blessé même les âmes les plus serviables.

En réalité, Jillian avait beaucoup souffert de la perte de son frère, contrairement à ce qu'elle laissait paraître. Malgré son évidente jalousie (Adelphe ayant toujours été au centre de toutes les attentions) elle avait avec lui une relation de complicité et, même si son frère était bien plus docile et obeissant qu'elle, ils partageaient souvent ensemble les punitions pour les mauvais coups qu'ils avaient préparé tous les deux. Chaque phrase, chaque reproche ou remontrance de la Reine rappelait à Jillian la fin tragique du frère qu'elle avait tant aimé. Il lui arrivait d'ailleurs régulièrement d'accuser sa fille de la mort du jeune prince.
- Majesté, je le regrette aussi ! J'aurais tant aimé que vous puissiez prendre sa place dans le cercueil d'onyx qu'ils ont mis en terre !
Horrifiée, la Reine corrigea sa fille à l'aide du premier tisonnier qui se trouva à sa portée.

*Il fait tout noir ici... j'ai froid.*

Jillian s'était réveillée dans son lit. Il semblait qu'on avait pris soin d'elle après sa perte de connaissance. Mais pas sa mère, elle ne se serait pas abaissée à ça. Pas son père non plus, le Roi avait bien d'autres préoccupations et Jillian trouvait cela tout à fait normal. Elle se redressa douloureusement, l'une de ses gouvernantes, Nyx, veillait sur elle avec inquietude. Nyx était l'une des rares personnes tolérées par la princesse, pour la simple raison qu'elle lui offrait toujours des présents extraordinaires.
- Vous avez encore défié votre mère, Madame. Vous savez qu'elle a encore sur vous un grand pouvoir, vous ne devriez pas vous obstiner.
Jillian regarda sa gouvernante aux grands yeux bleus et aux cheveux roux tombant en cascade sur ses épaules blanches.
- Vous m'avez apporté quelque chose pour me consoler ?
Nyx chercha un instant dans les poches de sa robe, froissant le tissu dans un bruit des plus agréables aux oreilles de Jillian. Enfin sa main s'arrêta sur l'objet et elle serra son poing avant de l'offrir à l'enfant. Sous ses yeux écarquillés, elle ouvrit lentement sa paume pour laisser apparaître un flacon de verre. Il était d'un rouge étincelant et Jillian s'en empara pour l'observer sous les effets de la lumière. A l'entendre s'émerveiller, ce flacon était le plus précieux de sa collection, elle ne s'en séparerait jamais et était ravie qu'il puisse tenir dans le creu d'une main. Les douleurs physiques avaient pratiquement disparu grâce à l'euphorie de cette découverte et, même si elle ne remercia pas Nyx pour autant, Jillian retrouva son sourire malicieux et son air sournois. Sa mère n'allait pas en revenir à l'heure du dîner, de la voir si rayonnante...Allait-elle supporter l'ultime provocation ?

Parfait !
Je te laisse commencer ta présentation en temps que Reine du Royaume d'Abiradith : )
Bienvenue sur Nydoren. ; )

Pseudo: Lemonart
Nom du souverain: Edelweïss de Neyllara
Souverain de...: Royaume de Milieu

Test RP:

Je me levais de mon lit, dans ce doux matin de printemps. Quelques jours auparavant j'avais fait la connaissance d'un homme charmant. Il avait laissé en moi une attention particulière que j'aimais. Ses gestes, ses paroles tout cela était ponctué de douceur et de tendresse. Un homme délicat, possédant une volonté de fer. Son désir le plus fort est d'anéantir toute haine en ce monde. Il a aussi une très forte puissance magique, je la sens. Cet être gracieux me rendais toute chose. Passons, je n'aime pas parler de mes sentiments profonds. L'idée d'un bon bain chaud m'avais agréablement effleuré l'esprit. J'appelai Neïla qui s'occupa du bain tendis que je préparais mes habits de la journée. Il fallait que j'aille dans la forêt, chasser avec mes compères. Ces derniers s'entraînaient avec leurs écuyers à l'épée en dehors. J'entendais parfaitement le fracas des lames contre les boucliers et la collision de deux armures qui s'entrechoquaient. Le bain fut coulé, je priai Neïla de me laisser tranquille puis entrais dans l'eau chaude. Un frisson de bien-être profita de mon corps lorsque je sentis le contact de la chaleur sur ma peau. Un bien fou me remplis instantanément. Je laissais voguer mes pensées embrouillées tandis que je m'amusais avec la mousse. Une fois complètement détendue et décontractée je sortis de l'eau et pris une serviette sur l'étagère. M'emmitouflant dedans je regardais mon reflet dans l'immense miroir. *Il ne manque plus qu'à me recoiffer, me maquiller et m'habiller. Ce sera ensuite bon*. Enfin sèche je revêtis une tunique simple et m'installa sur la chaise près du miroir. Je remis en place ma coiffure flamboyante et me levai. Je descendis quatre à quatre les marches de l'escalier du palais et me dirigeais vers les écuries. En costume de chasse je priai au palefrenier de se dépêcher pour seller ma jument. Une fois prête mes compères grimpèrent sur leurs destriers. Je passai à la fauconnerie et attribuai les faucons à chacun d'eux puis nous prirent les chiens. Une fois préparés et prêts à partir, nous traversâmes le pont-levis et dans un petit trot calme prirent la route des marais. Cela allait bien nous prendre quelques heures, mais tous étaient habitués à ça. Les aboiements incessants des chiens, l'excitation de tous, les faucons prêts à l'attaque. Nous allâmes faire une partie de chasse amusante. Tout était avec nous, le soleil, la température ni trop fraîche ni trop chaude. Le paradis quoi.

La proie était là. Elle courait à en perdre haleine, tentant d'échapper aux crocs des chiens. Les chasseurs étaient tout proches, elle sentirait bientôt leur haleine fétide et chaude sur son arrière-train. La panique s'empara de son être, le cerf bondit au dessus d'un tronc d'arbre mort. Malheureusement pour lui, il se pris l'antérieur dans une racine noueuse. Trébuchant, tombant et roulant sur le sol le cerf perdit de la vitesse. Dans ses yeux une lueur agitée d'effroi s'allumait. Il fut paralysé lorsqu'il vit la créature de la nuit lui sauter dessus. Une louve possédant un pelage aussi noir que la nuit et des yeux dorés comme les blés plongea ses crocs acérés dans la nuque de l'animal. Bientôt la meute fût sur lui, mordant sa chaire, le mutilant atrocement lorsque les aboiements, les pincements et morsures stoppèrent. La bête leva une dernière fois la tête. Une flèche transperça sa trachée. Ses yeux devinrent vitreux et son crâne retomba mollement sur la terre. La vie le quittai peu à peu tandis qu'il sombrait dans les ténèbres. Il était mort, il avait longtemps servi sa harde et se reposait maintenant dans les bras de Morphée, pour l'éternité ...

Je sifflai avec fermeté, réjouie de l'excitation de cette chasse. La bête avait été tuée de ma flèche. J'enlevai cette dernière de sa trachée en repoussant les chiens affamés. De ma dague je découpai un morceau de chaire fraîche que je balançai dans les fourrés. Les canidés se jetèrent dessus sauf une. Kaïmeen attendait sagement posé sur le sol. Mais qu'espérait-elle ? Un bout de viande ? Oui ! Je lui en tendis un avant que mes hommes chargèrent sur leurs destriers la bête. Il n'y en eu qu'un seul qui porta la bête. Lundwày, en homme serviable qu'il était. J'aimais profondément cet homme, pas comme un futur mari, mais comme un ami proche. Il était vraiment à l'écoute, pas comme les autres brutes. Je ne sais vraiment ce qui m'attire chez lui. Peut-être sa loyauté ou sa gentillesse ? Je ne sais moi-même donc qui le saurait ? Quoi qu'il en soit, passons à d'autres choses. Nous rentrâmes sans faire de pause, aussi nombreux que nous étames venus. Montés à cheval tels des princes heureux.

Une fois arrivés au château nous descendîmes et regagnâmes nos appartements respectifs. Je vérifiai que tout était prêt en cuisine, que tout allait bien aux écuries et allai voir le chevalier Lundwày. Il était avec son écuyer Fraëthen et lui montrait le maniement correct d'une épée. Un sourire amusé sur les lèvres je m'approchai du soldat et lui demandai un instant d'attention tous les deux. Nous nous retirâmes du terrain d'entraînement et partîmes dans un champ de blé.

- Lundwày, vous êtes un précieux ami je ne veux vous perdre.

- Votre majesté je suis enchanté de l'entendre. Vous êtes si bonne envers nous.

- Je ne fais que mon devoir de reine.

- Vous avez des responsabilités vraiment pesantes votre Altesse.

- Elles le sont autant que les vôtres ne vous en faites pas.

- Quel était votre désir lorsque vous m'avez amené dans ce champ ?

- Je voulais juste passer un petit moment avec vous ... Vous pouvez disposer ...

- Bien, sur ce je me retire ...

C'est ce qu'il fit. Je me retrouvais donc seule, à réfléchir aux prochains évènements. Notamment le rendez-vous avec Fëanturi, l'homme en qui j'avais de tendres sentiments. Son sourire, sa voix et ses allures princières me manquaient terriblement. J'en avais presque les larmes aux yeux. Je rejoignis mon château, les yeux embués de larmes ...

Excellent. Très bon rp ; )
Je te laisse donc compléter ta fiche déjà en cours. Bienvenue sur Nydoren, Edelweïss de Neyllara !

C'est la classe <3
Meurciw ...

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