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 m é d i é v a l • Moeurs et coutumes du Moyen-Âge

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Isathyss Vae Drewyr
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Isathyss Vae Drewyr


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Age : 30
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MessageSujet: m é d i é v a l • Moeurs et coutumes du Moyen-Âge   m é d i é v a l • Moeurs et coutumes du Moyen-Âge EmptySam 4 Juil - 0:41

Mœurs et coutumes du Moyen-Age

Les classes sociales

PAYSAN
Au Moyen Age, presque toute la population vit à la campagne dans de petits villages. La plupart des villageois sont des paysans qui passent le plus clair de leur temps dans leurs champs. Ils sont peu considérés mais leur travail est vital à la survie de la population.

Les seigneuries et les alleux
Certaines terres appartiennent aux paysans qui les travaillent. Ces terres, appelées alleux, sont des terres n'appartenant pas à ses seigneurs. Mais la plus grande partie du sol est divisée en vastes domaines appelés seigneuries, où des seigneurs exercent leur domination sur des paysans dépendants. La seigneurie est composée de deux parties : la réserve, près du château, comprend des bois et des champs cultivés par les domestiques (nourris, logés et vêtus par le seigneur). Le reste du domaine est divisé en petites exploitations (tenures) concédées à des paysans (tenanciers).

Même si le seigneur est le plus fort parce qu'il possède les armes et le donjon, il ne peut faire n'importe quoi, il est tenu par la coutume. Elle définit les droits et les devoirs de chacun : les paysans ont le droit à la protection derrière les murailles du château, pour eux et leurs troupeaux, et aussi pour le grain des prochaines semailles gardé à l'abri dans les greniers du seigneur. Mais le seigneur fait payer cher cette protection, d'abord sous forme de corvées : curer les fossés, empierrer les chemins, rentrer du bois ou du fourrage... Puis, à mesure que l'argent circule mieux, les corvées sont remplacées par des redevances comme la taille ou les banalités.

Les habitants dépendent également de la justice du seigneur. Il peut les emprisonner, leur infliger des amendes ou même les condamner à mort.

Tous les paysans ne connaissent pas les mêmes conditions de vie. Lesserfs, paysans non libres, sont soumis à des obligations plus lourdes que les vilains, paysans libres. Ils doivent en effet s'acquitter d'un plus grand nombre de redevances.

Parfois, les paysans se révoltent contre le seigneur, mais ils sont écrasés sans pitié.

Vie des paysans
Les paysans et leur famille habitent de modestes demeures. Construites en
bois ou en boue séchée, les maisons du village sont couvertes d’un toit de chaume. Elles n’ont souvent qu’une seule pièce, mal éclairée par de petites fenêtres sans vitres et fermées de volets de bois le soir.
Le sol est en terre battue, le mobilier est très simple : des coffres, quelques bancs et un lit garni d’une paillasse.

Les paysans consomment une nourriture peu variée : le porc, tué au début de l’hiver et conservé dans du sel, leur donne du lard qui agrémente les repas de fête, baptêmes ou mariages. Le reste du temps, ils se nourrissent de soupes de légumes, de galettes, de bouillies de seigle ou d’orge, de pain gris de seigle. Le pain est la base de l'alimentation et chacun en consomme à peu près un kilo par jour.

Si les conditions météorologiques sont mauvaises, la récolte devient insuffisante. Et voilà donc les paysans incapables de faire face à leurs redevances et de subvenir à leurs propres besoins en nourriture.
Ils souffrent alors de la disette (manque de nourriture) et parfois même de la famine (absence de nourriture). Affaiblis par une mauvaise alimentation à laquelle se rajoute un manque d'hygiène, beaucoup d'entre eux sont alors emportés par les maladies...

L'entraide villageoise, les nombreuses fêtes, les veillées durant les longues soirées d'hiver où l'on se retrouve parfois entre voisins, permettent de supporter la dureté de l'existence.

BOURGEOIS
Un bourgeois désigne une personne de la bourgeoisie.
Au Moyen Âge, un bourgeois était un habitant d’un bourg, d’une ville y possédant des droits civils et politiques.

Les hommes et les femmes admis à la bourgeoisie avaient divers droits: liberté, protection et, pour les hommes, droit de participer à l'administration urbaine.

La ville tentait de soustraire ses bourgeois à toute juridiction extérieure, pour ne pas devoir les assister devant des tribunaux étrangers.

Chaque année, les bourgeois prêtaient un serment de fidélité qui engageait aussi le Conseil et le seigneur de la ville. Ils juraient obéissance à ces derniers, promettaient d'accomplir leurs devoirs, d'observer les lois et usages locaux, de maintenir la paix publique. Les bourgeois étaient tenus de monter la garde et de porter les armes pour la ville (quant aux femmes et veuves qui avaient acheté ou hérité le droit de bourgeoisie, elles devaient fournir un remplaçant). Hommes et femmes étaient soumis à l'impôt direct sur la fortune, perçu seulement en cas de besoins accrus.

Les bourgeois étaient privilégiés par rapport aux Habitants, mais plutôt au point de vue politique qu'économique. On appelait bourgeois externes ou forains ceux qui résidaient hors de la ville; à l'origine, il s'agissait de serfs qui tentaient d'échapper à leur seigneur en se faisant recevoir dans une bourgeoisie.

NOBLE
Les nobles eux, possèdent en général quelques terres, sont des gens aisés et vivant dans une demeure confortable (château, manoir).

Ils peuvent être seigneurs, barons, ducs, etc et avoir le contrôle de terres occupées par des paysans.

Ils ont un métier beaucoup moins fatiguant que les paysans, et que certains bourgeois. En général, ils s'occupent des affaires de leur Royaume, et y ont une place assez élevée.

Ils n'habitent pas dans des villages reculés du reste du monde, mais plutôt dans des grandes villes, voire dans les capitales des Royaumes. Certains sont chevaliers, ils servent leur Roi.

ROI
Le Roi dirige son Royaume, et possèdent une grande partie de droits que les paysans, par exemple, n'ont pas. Il vit dans un château fort avec sa famille.

Son royaume est beaucoup plus vaste que les terres dont il est le seigneur et qui forment le « domaine royal ». Dans le reste du royaume, grâce à ses fonctionnaires, baillis et sénéchaux, il exige l'hommage des principaux seigneurs.

Il s'occupe, entre autres, de:
29 maintenir l'ordre dans son Royaume
29 s'occuper des affaires entres les autres Royaumes
29 veiller à ce que les classes les plus basses soient respectées, que les
paysans soient payés et traités convenablement par les nobles pour qui ils travaillent, par exemple.
29 surveiller les intrus entrant dans le Royaume

REINE
La reine est tout simplement la femme du roi, elle l'aide à accomplir les tâches ci-dessus mais de manière moins active.


Dernière édition par Isathyss Vae Drewyr le Sam 4 Juil - 23:13, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: m é d i é v a l • Moeurs et coutumes du Moyen-Âge   m é d i é v a l • Moeurs et coutumes du Moyen-Âge EmptySam 4 Juil - 15:37

Les vêtements
Le vêtement possède au Moyen Âge une signification sociale : selon le rang et les fonctions occupés, on ne s'habillera pas de la même façon.

La plupart des hommes ont adopté le port d'un vêtement de dessus très court, mais certains, par décence, continuent de porter des robes et manteaux longs : les prêtres, les notables, les doctes. Parmi ceux-ci, médecins et juristes partagent le privilège de porter le même costume rouge doublé de fourrure blanche.

Les vêtements proprement dits sont complétés par de nombreux accessoires du costume. La ceinture, le plus souvent une simple lanière de cuir, est parfois cloutée. Celle des femmes peut être orfévrée et constituer un véritable bijou. Nombreux sont les hommes à accrocher à leur ceinture une bourse ou une sacoche. Accessoire indispensable du costume, les aiguillettes sont des lacets accrochant l'un à l'autre deux vêtements ou deux pièces d'un même vêtement.

Les coiffures
Les gens du Moyen Âge ne conçoivent pas de vivre tête nue, la variété des couvre-chefs, tant masculins que féminins, est flagrante.

Les femmes de plus haut rang portent des coiffes à cornes cachant
complètement leurs cheveux tirés en arrière. Ces coiffes sont recouvertes de tissu façonné et parfois d'une résille. Certaines portent un simple voile blanc tombant sur leurs épaules. Quand elles sont vieilles, les femmes s'entourent toute la tête, y compris le menton, dans des linges blancs appelés touailles. La touaille est une pièce de tissu étroite et très allongée qui fait partie du trousseau de la mariée et sert à tout dans la maison : torchon, serviette, essuie-mains, maillot, bandage, tablier...

Diversité et hiérarchie apparaissent également dans les coiffures masculines.
Travailleurs manuels et hommes de peine portent un simple calot. Apprêter son chaperon demande une certaine dextérité : cette longue pièce de drap est enroulée au sommet de la tête. L'un, court, retombe sur le côté, l'autre plus long, drape souplement les épaules ; en cas de mauvais temps il peut aussi serrer davantage le cou et les oreilles pour les protéger du froid.

Les repas
La table est généralement recouverte d'une nappe blanche, au centre de la table, dans une grande coupe sur pied se trouve le plat principal. Les aliments ne sont pas posés sur des assiettes mais sur des « tailloirs », larges tranches de miches de pain, qui absorbent le jus.

D'autres petits pains, façonnés en boules détachables les unes des autres, sont à la disposition des convives. Les gens mangent avec leurs doigts et partagent quelques verres et quelques couteaux, la cuillère est réservée au service du plat central, la fourchette n'existe pas à cette époque.

La nourriture est hachée (on a de mauvaises dents) et très épicée (elle se conserve mal). Les carafes, pour l'eau et pour le vin, et différentes sortes de cruches et de pichets sont utilisés dans chaque maison.

Le château fort
Les châteaux forts, construits par les seigneurs ou bien les rois, se sont adaptés de siècle en siècle à l'évolution de la stratégie militaire.

QUELQUES LIEUX DE VIE DANS UN CHÂTEAU
Le château fort est constitué de plusieurs pièces très froides ayant de petites fenêtres pour empêcher les attaques.

LE DONJON: Le plus souvent, il est rond. Il constitue la demeure seigneuriale et comprend chambres, salles communes, bibliothèque et salle de travail.
Aucun mur ne mesure moins de 2.80 m d'épaisseur, les plus massifs dépassant 5 m, et même 7.50 m à la base.

LA CHAPELLE: Une petite chapelle était souvent placée à côté de la chambre du seigneur. Elle était décorée de fresques et de vitraux.
Les autres personnes se rendaient dans une chapelle plus grande située dans la cour du château .

LA CUISINE: En l'absence du seigneur, la cuisine était très calme. C'était une immense pièce où la cheminée occupait une grande place. Les cuisiniers disposaient de différents ustensiles : le mortier qui servait à écraser les herbes et les épices, l'agitateur, un pilon pour la viande, une écumoire en métal et différents couteaux pour découper la viande et les légumes.

La grande cheminée en était le seul moyen de chauffage.
Le cuisinier donnait des ordres à ses aides qui coupaient les légumes, plumaient les volailles et frappaient la viande pour l'attendrir. Un jeune marmiton, "le tournebroche", devait tourner la grande tige sur laquelle cuisait la viande. Le pauvre devait rester à côté de l'âtre qui dégageait une chaleur insupportable. Pour cuire le pain, un four en coupole était aménagé dans le coin de la cheminée. Une grande table occupait tout le milieu de la salle. Dessus, toutes les aides préparaient le repas.

LA GRANDE SALLE ET LES REPAS: Les jours de fête, le seigneur organisait de grands banquets. Plusieurs tables étaient donc installées dans la grande salle. La famille du seigneur et les hôtes de marque mangeaient sur la table d'honneur plus haute que celles des autres convives. L'arrivée des serviteurs était toujours précédée d'une sonnerie de trompettes. Les invités de marque étaient alors servis dans des assiettes d'or ou d'argent, tandis que les autres mettaient leurs aliments sur de grandes tranches de pain rassis. Chacun possédait un couteau mais mangeait avec les doigts. Tout comme aujourd'hui, il était fort mal élevé de faire du bruit en mangeant, mais certains seigneurs se moquaient pas mal du savoir-vivre. Les restes du festin étaient distribués aux pauvres qui attendaient à la porte du château.

WC, SALLE DE BAIN: Les latrines (WC) se trouvaient à chaque étage, les unes au-dessus des autres. Les plus hautes débouchaient à l'air libre. Elles étaient composées d'un siège en pierre recouvert d'une bande de feutrine verte pour protéger du froid. Les excréments tombaient soit dans les douves, soit dans une fosse prévue à cet effet. Le seigneur disposait parfois de toilettes privées, appelées aussi garde-robe. Des bandes de toile faisaient office de papier et, afin d'empêcher les mauvaises odeurs, des herbes odorantes étaient jetées sur le sol.

Seuls les gens les plus riches pouvaient s'offrir le plaisir d'un bain chaud et parfumé car cela coûtait extrêmement cher. Pour en prendre un, le seigneur dépensait l'équivalent du salaire hebdomadaire d'un manoeuvre.
Le savon à l'huile d'olives parfumé aux herbes fut aussi utilisé. Dans le nord, où l'on se servait d'un produit local fait à base de graisse animale, de cendre et de soude, le savon ne fut introduit que beaucoup plus tard.

Les vêtements sales étaient placés dans un tonneau où on les imprégnait de savon liquide, puis on les battait avec un battoir en bois.

UN LIEU DE PROTECTION
Lors des attaques, tout le monde se réfugiait dans le château car les ennemis commençaient par brûler les maisons des paysans. C'est pour cela que les paysans payaient de grosses taxes au seigneur en échange de leur protection. En général, si l'attaque n'avait pas fonctionné, la méthode utilisée était le siège. Les ennemis restaient autour du château et empêchaient tous les convois de ravitaillement de s'en approcher, et ce jusqu'à ce que les habitants du château aient épuisé leurs réserves de nourriture et d'eau. Ils étaient alors obligés de se rendre.

L'attaque:
La pierre remplace progressivement le bois dans la construction des châteaux. Ils deviennent par conséquent moins vulnérables au feu. Aussi les attaquants doivent-ils utiliser d'autres moyens pour prendre la forteresse. En voici quelques-uns :

Le bélier : machine de guerre constituée d'une poutre de bois armée à une extrémité d'une tête de bélier en métal et servant à défoncer la porte du château. Les soldats qui manœuvraient le bélier se protégeaient sous un toit de peaux de bêtes mouillées.
Le beffroi : tour en bois montée sur roues, pour l'attaque des remparts.
Le trébuchet : machine de guerre servant à lancer des pierres pour abattre les murailles.
Le mangonneau : autre sorte de catapulte actionnée par des cordes.
Les canons :
ils étaient installés sur un gros madrier en bois et servaient à projeter des boulets.

Les assaillants pouvaient aussi lancer des blocs de pierre et des projectiles enflammés.
Avant que les châteaux soient entourés de fossés, ou lorsque les fossés étaient asséchés, les ennemis creusaient un passage sous les murs appelé sape. Ils y installaient des poutres qu'ils enflammaient. En s'écroulant, elles entraînaient les pierres avec elles.

La défense:
En cas d'attaque, une fois que tous les paysans s'étaient réfugiés dans le château, la herse était baissée et le pont-levis remonté. Pour que l'ennemi puisse rentrer dans le château, il devait franchir la palissade puis les douves.

Les sentinelles qui montaient la garde sur le chemin de ronde regagnaient alors rapidement leur poste de combat.

Les archers et les arbalétriers du château tiraient leurs flèches à travers les meurtrières mais aussi à travers les créneaux. Ils se protégeaient des attaques derrière les hourds. Les premières armes à feu n'étaient pas beaucoup plus puissantes que les arcs et les arbalètes, mais le projectile qu'elles lançaient permettait de percer les armures.

Pour repousser les hommes qui essayaient d'envahir le château, plusieurs soldats jetaient toutes sortes de matériaux : de l'huile, du plomb fondu, de la poix, des pierres et même des meubles ou des détritus.
S'ils n'avaient plus de matériaux à jeter sur leurs ennemis, ils tentaient de pousser les échelles à l'aide de bâtons.

LA VIE DANS UN CHÂTEAU FORT
A l'intérieur du château vivaient le seigneur et sa famille, des chevaliers et des soldats, des ouvriers et des servants. Dans les premiers châteaux forts, la vie n'était pas très confortable. Les volets de bois laissaient passer les courants d'air et la plupart des gens dormaient par terre ou sur des bancs. Puis, un certain confort apparut:

- des chambres chauffées par de vastes cheminées,
- des pièces éclairées aux chandelles,
- des murs couverts de belles tapisseries,
- des fenêtres vitrées pour éviter le froid,
- des sols jonchés d'herbes odorantes et de nattes.

a) LES ENFANTS
Dès l'âge de six ou sept ans, les enfants étaient souvent envoyés dans un autre château. Là, tandis que les garçons devenaient pages et apprenaient à se battre, les filles apprenaient à tenir une maison.
Dans les familles nobles, leur mariage était généralement arrangé dès la naissance. La plupart des garçons et des filles se mariaient très tôt, vers l'âge de quatorze ans. Sur le plan de l'éducation, les garçons étaient favorisés par rapport aux filles. Il y eut tout de même des femmes célèbres.

b) LES FÊTES ET LES LOISIRS
Les fêtes • Les seigneurs organisaient régulièrement des fêtes, au moins cent jours dans l'année. Chaque évènement dans la famille du seigneur (naissance, fiançailles, mariage et même décès) était une bonne occasion pour préparer une fête. On invitait toute la parenté et quelques vassaux ou amis.

Ces jours-là, on se plaçait tous autour d'un grand banquet et on mettait ses plus beaux vêtements. Après le repas, les hommes invitaient les femmes pour un pas de danse pendant que les musiciens jouaient de leur instrument favori. Pendant l'été, il n'y avait pratiquement pas de fêtes car tous étaient occupés soit aux travaux des champs, soit à la guerre ou à l'entraînement militaire. Au contraire, pendant l'hiver, ils essayaient de faire durer les fêtes comme celle de Noël qu'on pouvait célébrer pendant douze jours.

Les loisirs • LA CHASSE
Pour le seigneur, la chasse n'était pas un jeu mais une nécessité. Il ne chassait pas que pour la nourriture, mais aussi pour se débarrasser des bêtes sauvages qui venaient ravager les cultures et les poulaillers.
Mais en même temps, elle faisait office de loisir ou d'entraînement au combat.

LES JEUX
Les échecs étaient le seul jeu que le seigneur ne trouvait pas frivole. Ce loisir lui évoquait un champ de bataille sur lequel il était le chef.

Les habitants du château, quand il faisait beau, jouaient aussi à "Colin au Maillet" appelé aussi "Colin Maillard". Certains jours, comme le dimanche, ils pratiquaient les jeux de balle et de palet.

La musique et la danse • La vie était parfois longue au château. Les seigneurs et leurs dames accueillaient avec plaisir les ménestrels, qui étaient des musiciens de village, aussi bien jongleurs et montreurs d'ours que chanteurs et danseurs. Mais bientôt les "trouvères" et les "troubadours" apportèrent des distractions plus raffinées. Ils récitaient des poèmes d'amour, ou de longs récits de chevalerie, dont certains sont parvenus jusqu'à nous, comme La Chanson de Roland.

Au Moyen Age, les instruments de musique étaient multiples et variés. Les musiciens disposaient par exemple de ceux dont le nom figure ci-dessous:
- le luth
- la vielle
- la flûte
- le rebec, un ancêtre du violon
- la viole
- les tambourins
- l'orgue
- la harpe
- la guitare.
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